Identifier les tendances et les obstacles à l'utilisation de contraceptifs réversibles à longue durée d'action (LARC) chez les femmes des minorités ethniques

Contexte

Malgré la gamme d'options contraceptives disponibles, 49% de toutes les grossesses aux États-Unis ne sont pas désirées. Les taux de grossesses non désirées, de naissances non désirées, de courts intervalles entre les grossesses et d'avortements surviennent plus souvent chez les femmes appartenant à des minorités et à faible statut socio-économique et sont associés à des issues maternelles et infantiles défavorables. Au Nouveau-Mexique, 39 % des grossesses étaient non désirées chez les femmes blanches non hispaniques, contre 50 % chez les femmes amérindiennes et 46 % chez les femmes hispaniques. Les adolescents hispaniques ont les taux de natalité les plus élevés à la fois au Nouveau-Mexique, représentant 70% des naissances chez les jeunes adolescents.

Les contraceptifs réversibles à action prolongée (dispositifs intra-utérins et implant contraceptif) sont très prometteurs pour réduire les taux élevés de grossesses non désirées et d'avortements aux États-Unis. Les femmes des minorités ethniques, y compris les immigrées, se heurtent à de nombreux obstacles pour accéder à des méthodes contraceptives efficaces et pour les utiliser de manière cohérente.

  • Différences culturelles dans les approches de la contraception
  • Barrière de la langue
  • Absence de couverture santé
  • Différences dans le comportement des prestataires en fonction de la race/l'origine ethnique des femmes.

Notre projet

L'objectif principal de notre projet est de déterminer si l'adoption des méthodes LARC post-partum diffère entre les femmes de minorités ethniques et les femmes blanches non hispaniques. Nous étudions les femmes en post-partum car elles sont particulièrement motivées à utiliser la contraception et choisissent et/ou initient généralement une méthode avant leur sortie de l'hôpital. De plus, nous espérons identifier les raisons de la non-utilisation et les obstacles à l'obtention des méthodes LARC souhaitées et déterminer si celles-ci diffèrent selon l'ethnicité.

Approche

Cette étude servira de projet pilote pour déterminer si l'adoption des méthodes LARC varie selon l'ethnicité. De plus, nous cherchons à identifier les raisons de non-utilisation et les obstacles à l'obtention de la méthode LARC souhaitée. Ce travail servira de base à la conception d'interventions post-partum spécifiques pour réduire les obstacles à l'accès aux méthodes LARC par toutes les femmes. Nos objectifs spécifiques sont de déterminer si l'adoption des méthodes LARC diffère entre les femmes blanches non hispaniques et les minorités ethniques de 16 semaines après l'accouchement et d'identifier les raisons spécifiques, par origine ethnique, pour ne pas recevoir la méthode contraceptive LARC prévue après l'accouchement.

  • Les femmes en post-partum qui prévoient d'utiliser une méthode LARC avant leur sortie de l'hôpital ou qui prévoient d'obtenir une méthode LARC lors de leur visite post-partum seront inscrites/consentées et rempliront un questionnaire sur le choix de la contraception et l'accès aux services.
  • Un appel téléphonique de suivi à 10 semaines (avec un contact établi au plus tard 16 semaines) sera effectué pour administrer un deuxième questionnaire afin de déterminer si la méthode contraceptive prévue a été obtenue et si des obstacles ont été rencontrés pour recevoir la méthode prévue. Des questions supplémentaires identifieront les méthodes alternatives utilisées, la grossesse et l'accès aux soins de santé.
  • L'examen des dossiers médicaux électroniques des patients recevant des soins dans le système UNM sera également utilisé.

Les données montrant que l'utilisation des méthodes LARC diffère selon l'origine ethnique chez les femmes en post-partum et que cette différence est due à des obstacles aideront à éclairer la conception et la mise en œuvre d'interventions pour aider à réduire ces disparités.